Cour d'appel de Rennes, 3 septembre 2025. La décision porte sur la rupture d'une période d'essai intervenue deux jours après l’embauche, dans un contexte de propos relatifs à la couleur de peau et d’un écart de langage. Le premier juge avait débouté le salarié de l’ensemble de ses demandes. En cause d'appel, l’employeur oppose l’absence d’effet dévolutif, tandis que le salarié sollicite la nullité pour discrimination, à défaut l’abus, ainsi que l’indemnisation d’un contexte vexatoire ajouté en appel.

La juridiction d’appel admet d’abord la dévolution, puis rappelle le régime probatoire applicable à la période d’essai et à la discrimination. Elle estime que des éléments objectifs étrangers à toute discrimination justifient la rupture, malgré un contexte social dégradé dans l’équipe. Elle confirme le jugement, tout en réparant le contexte vexatoire par l’allocation de dommages-intérêts.

 

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