Me Nathalie Pothin est re-dou-ta-ble !

Et l’a encore prouvé ce matin en faisant ré-acquitter deux loustics, des gars comme-ci comme-ça pourtant.

Lorsqu’elle se retrouve partie civile à défendre une victime, il n’y a même plus besoin de procureur pour enfoncer le clou et tacler méchamment les accusés. Si j’ai le malheur de me retrouver à la barre des accusé, un de ces quatre, j’espère ne pas l’avoir sur les endosses. Je le lui ai dit, d’ailleurs.

Lorsqu’elle assure une défense, c’est la même farine. Avec son visage poupin, ses yeux bleus, sa voix enjôleuse et sa chevelure qui a pris le vent, elle avance en douceur avec la force de frappe d’un bûcheron canadien.

Voici quelques mois, elle assurait, en commission d’office et   menottés, la défense de deux jeunes dont le dossier n’avait sans doute pas été bien ficelé par l’accusation. Tirant parti des moindres failles, Me Pothin avait semé le doute. Total, ils étaient repartis libres.

Ce matin, ces deux mêmes jeunes étaient accusés d’avoir volé une voiture. Rien ne prouvant qu’elle avait été effectivement subtilisée, Me Pothin eut beau jeu de pointer du doigt le propriétaire de l’épave, dont le jeu n’était pas très clair dans l’affaire.

Avec une obstination de lavandière tapant avec son battoir, la jeune avocate a savamment instillé le doute dans l’esprit des juges. Total des courses, pour la seconde fois, Me Pothin a obtenu la relaxe de ces mêmes clients.

Ecrit par Zinfos974– le jeudi 15 février 2018 à 17H20