Cour d'appel de Chambéry, chambre sociale, 4 septembre 2025, n° RG 24/00140. Une directrice de zone, engagée en 1999, est licenciée pour faute grave après mise à pied conservatoire. L’employeur invoque des défaillances managériales, des irrégularités dans la gestion administrative du personnel, et un emploi prétendument déguisé d’un mineur. Le conseil de prud’hommes a retenu l’absence de cause réelle et sérieuse et alloué diverses sommes, dont des dommages-intérêts. L’employeur interjette appel, sollicitant la reconnaissance de la faute grave, à défaut une réduction du quantum. La question porte sur l’établissement des griefs et leur aptitude à caractériser une faute rendant impossible le maintien. La juridiction confirme l’absence de cause réelle et sérieuse, ajuste le montant des dommages-intérêts à huit mois, et ordonne le remboursement des allocations chômage.
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