Une étude inédite de l’UNEDIC a classé les allocataires à l’assurance chômage selon le motif de prise en charge ou la spécificité de leur dernier contrat de travail.
Très peu de licenciés pour motif économique
Ainsi, contrairement à une idée reçue, il y a très peu de licenciés économiques parmi les inscrits à France Travail.
Pour moitié, ils sont inscrits à la suite d’une fin de contrat : CDD (21 %), mission d’intérim (13 %), emploi saisonnier (6 %), en alternance (6 %) ou intermittents du spectacle (4 %).
L’autre moitié concerne les ruptures conventionnelles (18 %), les licenciements pour faute (9 %), les licenciements économique (5%), les licenciements pour inaptitude (5 %) et les licenciements d’employés de particuliers (4 %).
Restent les fins de période d’essai, les départs volontaires, les démissions pour reconversion et les frontaliers.
L’âge varie selon le type de fin de contrat ou de rupture
Concernant l’âge, les allocataires de fin de CDD (plutôt des femmes) ont entre 20 et 40 ans. Les intérimaires (plutôt des hommes) ont entre 40 et 60 ans, comme pour les saisonniers (égalité H/F).
L’essentiel des ruptures conventionnelles et pour inaptitude ont lieu après 40 ans, avec un pic à 60 ans.
2,7 millions de personnes ont perçu une indemnisation de France Travail en décembre 2024
2,7 millions de personnes ont perçu une indemnisation de France Travail en décembre 2024, selon l’UNEDIC.
Une situation qui se dégrade en 2025
L’emploi salarié du secteur privé en France est en train de se dégrader depuis le 2ème trimestre 2024. Les effectifs dans les entreprises privées ont reculé de près de 61.000 au troisième trimestre 2025, les 2/3 de la baisse étant dus aux contrats d’alternance.
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