Si le médecin du travail préconise un passage en télétravail pour un salarié inapte, l’employeur doit s’y conformer quand cela est compatible avec les fonctions du salarié, y compris si le télétravail n’a pas déjà été instauré dans l’entreprise.

À défaut, les juges considèrent que l’employeur n’exécute pas loyalement son obligation de reclassement. Conséquence directe : le licenciement prononcé pour impossibilité de reclassement est jugé sans cause réelle et sérieuse.

Cass. soc 29 mars 2023, n° 21-15472 FB