En ces temps de pré-vacances bien méritées, l'envie de travailler m'a quittée aussi vite que m'est venue celle de partir en vacances. Et croyez-moi, elle a été d'une fulgurante rapidité.
Me voici donc entrain de vagabonder de salons en salons. Aucune contrainte de temps, de lieu, de distance. En apesanteur, j'avance sans mouvement, je traverse les espaces clos sans que le moindre portail ne m'en empêche. Au contraire, à mon approche, il s'ouvre et m'offre toute sorte de possibilités.
Je me trouve tantôt à Paris, tantôt à Aix-en-Provence, Marseille ou Bordeaux, voire même à Abbeville. Je visite des lieux bleus, rouge, gris, vert, rose. C'est à la fois pédagogique et divertissant, fin et spirituel. Je peux me joindre à la discussion et choisir d'y participer ou préférer lire en silence.
Tel ce regretté fantôme hantant les couloirs du manoir de Lord Mac Rashley pour y arrêter les agents de Fantomas déguisés en fantômes, je déambule dans les salons qui me sont ouverts apercevant ici et là d'autres spectres. Selon le salon et le ton employé, j'aperçois quelquefois des esprits maléfiques venant répandre sur ces lieux toute leur toxicité. Mais il s'agit de faux fantômes !
Comment cela est-il possible de distinguer les vrais des faux puisque les fantômes n'existent pas ? Et bien si. Réfléchissez : Les vrais ne se cachent pas sous leur drap comme le font les toxiques cruellement dépourvus de courage ! Les vrais discutent et ne rabaissent pas.
Une fois de plus triste constat, mais malgré tout je poursuivrai mon chemin, et continuerai à lire et participer en toute quiétude à ces blogs, en vrai fantôme, c'est sûr !
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