Religion ou effet de mode.

L'atoll de Bikini est un atoll des îles Marshall. Il fut le théâtre d'essais d'armes atomiques menés par les États-Unis, à partir du 1ᵉʳ juillet 1946, date de la première explosion de l'opération Crossroads. Source Wikipédia.

On disait naguère d’une belle femme en bikini : c’est une bombe atomique.

Souvenons-nous d’Ursula Andress (James Bond).

Je m’égare car il n’y a sans doute pas de relation entre les deux.

Le burkini n’est pas un atoll mais c’est devenu  une arme de destruction utilisée désormais par les tenants d’une rigueur balnéaire assez médiévale et bizarre pour un Français du 21 me siècle.

Pour autant rien n’empêche l’adepte du burkini de se promener sur la plage de bikini. On doutera cependant de l’efficacité de la tenue face aux radiations persistantes.

En revanche sur nos plages Françaises le port de cet « accoutrement » fait débat et agite même désormais le cerveau de nos édiles et celui des juges chargés de contrôler leurs décisions.

Les arrêtés anti burkini se mettent à pleuvoir sans que l’atmosphère se rafraichisse (atmosphère, atmosphère…) pour autant.

On doutera  du côté pratique de cette tenue pour les bains de mer (sous les rouleaux de Biarritz ça doit décoiffer).

On hésite donc entre franche rigolade, pourquoi diantre vouloir se baigner toute habillée alors que depuis des millénaires on sait que c’est mieux déshabillé.

La pudeur me dirait vous…

Celles qui pratiquent cet art consommé de la manipulation peuvent elles nous dire de manière aussi violente : nous ne sommes pas comme vos femmes, regardez nous (ou plutôt devinez nous), voyez comme nous sommes mieux.

Quelle suffisance…

Depuis plus de plus 2000 ans nous n’aurions croisé que des mécréants impudiques…et toutes nos compagnes ne seraient que volages parce que libres de leurs corps ?

Nous avions dépassé tout cela et nous savions car l’art, depuis les grecs, (et même avant) nous enseigne, qu’un corps nu n’est pas impudique.

Il faut se le rappeler, même si c’est triste, les adeptes du burkini, n’aiment ni les grecs, ni la musique, ni la couleur, ni l’humour (pauvre Reiser et Wolinski), ni les feux d’artifices, ni la joie, ni l’amour, ni les corps, ni les curés de 86 ans…ni la liberté.

Tout de même le Juriste est un peu démuni.

Il pense à la liberté individuelle qui lui fait dire que chacun peut s’habiller comme il le veut mais il est aussitôt rattrapé par cette idée présente aussi dans son esprit. Nous sommes dans un état laïc.

Mais tout cela a-t-il à voir avec la laïcité ou le droit ?

Non cela a à voir avec la propagande.

Tant va la femme en Burkini au bain qu’à la fin elle lasse…