Le harcèlement sexuel est encore très présent au travail : 30 % des Françaises disent avoir déjà été harcelées ou agressées sexuellement sur leur lieu de travail.
Selon une étude de la Fondation Jean Jaurès menée en 2019, cette proportion n’aurait pas diminué depuis 1991, date à laquelle on recensait 19 % de victimes de telles pratiques.
Des mouvements récents, tels que #MeToo et sa déclinaison française #BalanceTonPorc, ont contribué depuis 2017 à libérer la parole des femmes et à mettre en lumière l’ampleur du phénomène.
Libération de la parole confirmée récemment par la Cour d’appel de Paris le 31 mars 2021.Ainsi Sandra Muller, l’initiatrice de l’hashtag emblématique condamné pour diffamation suite à son fameux tweet contre son ex patron Eric Brion, vient d’être relaxée par la Cour au motif que « le prononcé d'une condamnation, même seulement civile, porterait une atteinte disproportionnée à la liberté d'expression et serait de nature à emporter un effet dissuasif pour l'exercice de cette liberté ».
La législation française ainsi que la jurisprudence évoluent sur le sujet mais en entreprise il revient aux employeurs d’évaluer les risques en matière de harcèlement sexuel, et de mettre en place des actions de prévention (cf mon article publié aux Affiches de Grenoble le 2 juillet 2021).
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