Tresses africaines, cheveux roux, calvitie… L’Assemblée nationale s’attaque à la « discrimination capillaire » au travail
« C’est l’exemple typique d’une mauvaise idée : il n’y a pas de vide juridique », répond à l’AFP Me Eric Rocheblave, avocat spécialiste en droit du travail.
Le code du travail prévoit déjà que « l’apparence physique est une cause de discrimination » même si la loi « ne prévoit pas de façon explicite la discrimination capillaire », affirme-t-il.
En cas de discrimination, « en raison des cheveux, d’absence de cheveux, de couleur, longueur ou apparence, nous pouvons la rattacher au texte déjà existant. Une définition plus précise nous enfermerait », dit Me Rocheblave.
« Ce n’est pas parce que la loi définira précisément la discrimination capillaire que nous aurons plus de chances d’être reconnus victimes par un juge car la problématique n’est pas définition de la discrimination mais sa preuve », nuance ainsi Me Rocheblave.
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Eric ROCHEBLAVE
Avocat Spécialiste en Droit du Travail
et Droit de la Sécurité Sociale
Barreau de Montpellier
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