L’expérience des ateliers de coparentalité a vu le jour en mai 2012, sous l’impulsion de Chantal Wagenaar, Magistrat Honoraire alors Présidente de la Chambre de la famille du TGI de Bayonne et de moi-même (Françoise Thieullent). Notre volonté de mettre en place ces ateliers reposait sur plusieurs éléments.

Observation nationale : les enfants de tous âges expriment généralement une  souffrance, un mal-être, lorsque leurs parents se séparent. Mais lorsque les conflits entre les parents perdurent après la séparation,  que les parents continuent à se disputer et notamment autour de l’enfant, ce dernier en ressent directement les effets sur le plan psychologique, éducatif et social.

(...)

Au fil des  discussions avec Chantal Wagenaar, nous inspirant du modèle Québécois, nous avons imaginé un dispositif qui permette aux parents en cours de séparation :

-  d’ouvrir leur perception de la séparation et du chaos conflictuel qu’ils traversent

-  de se connecter à leurs besoins et à ceux de leurs enfants,

-  d’élargir  leur vision de la situation afin de pouvoir percevoir les différentes options qui s’offrent à eux,

- de développer leurs compétences parentales puisque, bien que séparés, ils restent liés par leurs enfants : une fois la séparation effective, la coparentalité après la séparation peut s’apprendre

 Comment ?

Intervenir en amont dans un objectif de prévention, non pas du conflit conjugal, mais de ses conséquences dans la coparentalité et sur  les enfants  a émergé au cours de l’année 2011.