Les modes de Règlement Amiable des Différends deviennent incontournables, ce qui est une bonne chose car la première raison pour laquelle on se retrouve en conflit est le blocage de  communication.

Si cette communication est améliorée, les parties peuvent se répproprier leur histoire et être accompagnées pour trouver une solution sur mesure correspondant aux intérêts de tous.

Le Médiateur est un tiers neutre et bienveillant qui applique un processus permettant à chacun de s'exprimer et d'entendre l'autre, afin que chacun puisse "vider son sac" et pour évoluer vers la construction d'une solution tenant compte des intérêts et besoins de chacun.

La présence des avocats est positive car ils dispensent le conseil indispensable en matière juridique et relationnelle, et sont les plus compétents pour formaliser l'accord trouvé et en demander son homologation par le juge en cas de besoin.

Les parties et le médiateurs s'engagent à respecter la CONFIDENTIALITE de tout ce qui se dit ou s'écrit à l'occasion des réunions.

Ainsi, si la Médiation ne permet pas de résoudre le différend, chaque partie reprend son chemin sans évoquer le contenu de la Médiation. Mais si elle fonctionne, l'accord peut être trouvé et formalisé en quelques semaines ou au pire quelques mois, à un rythme décidé par les parties, les avocats et le médiateur.

Cela vaut donc la peine d'y recourir avant de se lancer dans une procédure judiciaire souvent longue.

Depuis 2015, la loi impose de justifier de la tentative d'une démarche amiable avant d'introduire l'instance (signification d 'une assignation par huissier, ou dépôt d'une requête au greffe en vue de  la convocation de la /les autre(s) partie(s).

Depuis 2016, les Lois de Réforme de la Justice prévoient de plus en plus le recours aux Règlements amiables des différends que sont la Médiation, la procédure collaborative, la conciliation.

Aux termes de la Loi de Réforme de la Justice du 23 Mars 2019, les magistrats se voient de plus en plus octroyer le pouvoir d'ordonner aux parties, à tout moment de la préocédure, de rencontrer un médiateur en vue d'une information sur la Médiation, lorsque le litige s'y prête.

En 2020, recourir à une de ces méthodes sera, sous peine dirrecevabilité, obligatoire avant toute procédure relative à certains litiges, comme ceux en matière de voisinage ou ceux afférents à une demande de paiement en dessous d'un certain seuil.

En matière de divorce, la phase essentielle préalable de tentative de conciliation qui consistait à prévoir les mesures provisoires (relatives aux enfants, aux biens, aux dettes) dans l'attente du prononcé du divorce va disparaître en septembre 2020, d'où la nécessité de se mettre autour d'un table afin de convenir de ces mesures, en tenant compte de la situation particulière de la famille et de chacun de ses membres.

Le processus collaboratif part du même état d'esprit que la Médiation, et il est mis en oeuvre par les parties et leurs avocats, tous se mettant au service de la recherche de solutions amiables, avec la possibilité, en cas de besoin, de recourir à un médiateur pendant le cours du processus.

L'Association OC'MEDIATION assure des médiations depuis l'année 2018.