Il faut le dire clairement, les conditions légales encadrant notre fin de vie ne sont pas satisfaisantes car elles n'énoncent pas notre droit à mourir dans la dignité, le droit à choisir quand et comment mourir lorsque la fin de vie est avérée. C'est un vrai cri lancé ici car nous devons tous pouvoir, en fin de vie, avoir le droit de ne pas être confrontés à la souffrance, à la violence d'un ultime moment où, il me semble, notre humanité est négligée pour des considérations tant médicales que théologiques ou philosophiques auxquelles nous sommes, pour la plupart, étrangers et pourtant encore otages par une législation trop hésitante pour ne pas dire hypocrite.