Bravo, maintenant au moins je sais à quoi servent les honoraires que je vous verse !!

M’a déclaré un jour mon client à la tête d’une boulangerie pâtisserie d’une quinzaine de salariés. 

Chaque fois qu’un salarié se faisait mal au travail il déclarait un accident du travail.

Rien de plus normal. C’est une obligation lui rétorquait-on. « On ne peut rien faire ! L’accident est toujours présumé comme étant d’origine professionnelle. »

Mais parfois il avait de réels doutes sur le caractère professionnel de l’accident. 

Et malgré cela, les accidents étaient toujours déclarés comme s’il s’agissait d’une simple formalité administrative sans conséquence.

Et c’est ainsi qu’à chaque fois il se retrouvait avec des salariés absents, qui ne perdaient pas de congés, qui étaient mieux indemnisés, qui étaient protégés, …

Et puis, un jour, ses doutes furent confirmés. 

Les événements prirent alors une autre tournure. 

Ce fameux jour, sa vendeuse était venue le trouver avec le gros orteil en sang et prétendait s’être cognée dans le coin d’un rolls au fond de la réserve.

Mais son pâtissier lui, l’avait vu arriver à sa prise de poste. Et déjà elle boitait.

Il en parle au patron. 

Son sang ne fait qu’un tour. Il ne veut pas déclarer l’accident du travail. 

Il sent qu’il ne prend pas le bon chemin.

Il appelle le cabinet. 

L’accident est déclaré mais contesté avec des réserves dans un premier temps, puis de bout en bout de la procédure.

Dans ce cas, la procédure s’est arrêtée au niveau de la Commission de Recours Amiable mais aurait aussi pu se poursuivre devant le Tribunal Judiciaire.

Et c’est donc à la suite de cela qu’il m’a appelé pour me dire :

« Nous avons reçu un courrier de la sécu. L’accident de ma vendeuse n’est pas reconnu comme un accident du travail !

Je ne pensais pas que cela serait possible !!»

Depuis, il déclare toujours les accidents du travail, mais plus de la même façon.

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