Il convient, par application de l'article 122-7 du Code pénal,de retenir l'excuse de nécessité et, réformant le jugement entrepris, de relaxer le prévenu des de la poursuite pour détention de stupéfiants, dès lors que celui-ci, paraplégique, et bien menacé par un danger actuel,ses souffrances constantes, et que la détention des pieds et pousse de cannabis est destinée à la consommation de tisanes nécessaires à la sauvegardede la santé et donc de sa personne, le moyen employé n'étend pas disproportionné par rapport à la gravité de la menace.