La liberté d’expression du salarié est-elle garantie ?

En effet, il convient de rappeler tout d’abord, que l’article 11 de la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 prévoit que la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.

L’article 10 de la Convention Européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales fait écho à cet article 11 de la déclaration des droits de l’homme.

Ainsi, cette liberté d’expression bénéficie à tous, y compris aux salariés.

D’ailleurs, le Code du travail prévoit en son article L 2281-1 que les salariés bénéficient d'un droit à l'expression directe et collective sur le contenu, les conditions d'exercice et l'organisation de leur travail.

L'accès de chacun au droit d'expression collective peut être assuré par le recours aux outils numériques sans que l'exercice de ce droit ne puisse méconnaître les droits et obligations des salariés dans l'entreprise.

La liberté d’expression du salarié peut-elle le conduire à critiquer son employeur ?

Beaumarchais avait écrit « Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ».

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