Victime d’un traumatisme crânien, il n’est pas toujours facile de faire valoir ses préjudices.
Le HANDICAP INVISIBLE, tel est l’expression combien imagée mais si juste selon laquelle fréquemment on désigne les conséquences du traumatisme crânien.
Et pour cause, parfois les lésions fonctionnelles sont relativement faibles mais sur le plan neurologique, sur les modifications du comportement et de l’attitude, les séquelles peuvent être extrêmement lourdes.
Parents et amis, tous ceux ou celles qui vivent au quotidien avec un traumatisé crânien, sont confrontés à l’irritation imprévisible, à la mauvaise humeur, aux sautes d’humeur, à l’impatience, à la difficulté de s’exprimer, etc…
Or toutes ces souffrances sont très difficiles à quantifier en termes médico-légal.
Lorsqu’ il s’agit de les expertiser, il est essentiel de faire valoir l’ensemble des préjudices pour être indemnisé correctement.
Seul devant un expert, le traumatisé crânien n’y arrivera que très difficilement.
Il est donc particulièrement utile, en plus d’un médecin de recours classique, de faire appel à un neurologue ou à un neuropsychologue pour une meilleure appréhension de l’ensemble des préjudices.
Si le handicap est difficile à déterminer à « l’œil » alors qu’un déficit fonctionnel (par exemple une amputation) tombe sous le sens, il n’en reste pas moins qu’il existe toute une série de tests qui, bien souvent nous proviennent des Etats Unis et permettent de mesurer les déficits cognitifs, neurologiques, etc…
Un médecin de victimes qui maitrise ces outils est indispensable.
Il permettra à votre Avocat d’appréhender totalement et le plus exhaustivement possible vos préjudices pour une meilleure indemnisation.
Pour les traumatisés crâniens, comme du reste pour toutes les victimes, le tandem médecin de recours spécialisé / Avocat spécialisé est indispensable.
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