Le code civil prévoit que les parents doivent contribuer à l’entretien et l’éducation de leurs enfants à proportion de leurs facultés respectives.

Cela signifie que la charge de contribuer à l’entretien et à l’éducation des enfants n’est pas répartie de manière égale entre les parents.

Celui qui a des facultés contributives plus importantes participera davantage que l’autre parent.

Pour autant, la Cour de Cassation vient de rappeler qu’une disparité sensible des facultés contributives des parties ne saurait entraîner une dispense de contribuer à l’entretien et l’éducation des enfants pour celui des parents qui a les capacités les plus faibles.

En effet, seule l’impossibilité d’un parent de s’acquitter de cette obligation, c’est-à-dire sa situation d’impécuniosité, peut conduire à une dispense.

La Cour de Cassation a ainsi invalidé une décision rendue par la Cour d’Appel de DOUAI qui avait rejeté la demande de pension alimentaire formée par le père à l’encontre de la mère au titre de sa contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants au motif qu’il existait une disparité sensible des facultés contributives des parties au détriment de la mère.

La Cour de Cassation a ainsi rappelé que l’obligation légale des parents de subvenir à l’entretien et à l’éducation des enfants ne cesse que s’ils démontrent être dans l’impossibilité de s’en acquitter.