Ayant constaté que le contrat de travail, qui avait débuté le 13 juin, stipulait une période d'essai de dix jours et qu’il se bornait à énoncer que la période d'essai est une période de travail effectif et que toute suspension qui l'affecterait (maladie, fermeture pour congés payés...) la prolongerait d'une durée égale, la Cour d’appel ne pouvait en déduire que la période d'essai devait se décompter en jours de travail effectif et décider que la période d'essai s'achevait le 24 juin à 24 heures.

Cass. soc. 19-5-2021 n° 19-20.429