Depuis deux semaines, le dimanche est jour de mauvaises nouvelles pour les salariés.

Le démantèlement du droit du travail, par l’anéantissement du droit des salariés est en marche et la marche débute le Jour du Seigneur, ce qui n’est guère charitable.

Dimanche 26 novembre 2023, la Première Ministre annonce que le gouvernement réfléchit à une éventuelle suppression de la rupture conventionnelle, sorte de divorce amiable du salarié et de l’employeur, mis en œuvre en 2008 pour flexibiliser le marché du travail et faciliter les ruptures pour les employeurs tout en les sécurisant.

Cette rupture conventionnelle permet aussi au salarié en souffrance de quitter un emploi, la tête haute sans avoir à attendre un licenciement pour inaptitude et en évitant une démission qui ne permet pas de bénéficier du Pôle emploi.

Dimanche 3 décembre 2023, Bruno Le Maire souhaite que le délai, déjà très court, pour contester son licenciement soit réduit à 2 mois au lieu des 12 mois (1 an) actuellement en vigueur en France comme dans d’autres pays européens.

Et dimanche 10 décembre 2023, quelle sera l’annonce ? La suppression de l’indemnisation des salariés licenciés pour faute grave, la possibilité de licencier sans motiver le licenciement, oralement avec un coup de pied au derrière en prime ?

Quelle inventivité pour précariser de plus en plus les salariés qui, rappelons-le, sont les parties faibles au contrat de travail dès lors qu’ils sont liés à l’employeur par un lien de subordination.

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