L’ordonnance de protection, créée en 2010, permet d’éloigner un conjoint violent du domicile mais aussi d’obtenir des mesures au bénéfice des enfants. D’abord peu utilisée, elle connait depuis 2019 une véritable explosion. Mais cette évolution favorable à la protection des femmes a un revers. Avocats, mais aussi magistrats, s’inquiètent de la pression de l’opinion qui pousse à accorder parfois un peu trop facilement une mesure aux conséquences graves pour le conjoint concerné. Me Michèle Bauer explique, à l’aune de son expérience de ces dossiers,  pourquoi il faut faire preuve de vigilance dans le maniement de l’ordonnance de protection. 

 

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