Cet été, un mot est apparu subitement, un néologisme affreux : les tracances (mélange de deux mots : travail et vacances). Il s’agit de télétravail dans un lieu hors de son domicile dans un lieu habituellement destiné aux vacances. Un mot inventé par les communicants, dans le vent du « en même temps ». en même temps, on peut travailler et en même temps être en vacances.

Le but :

  • Le premier but est d’effacer toute frontière entre la vie professionnelle et la vie privée et valoriser la connexion permanente de n’importe quel lieu, paradisiaque si possible
  • Le deuxième est de faire croire que télétravailler dans un lieu destiné aux vacances ce n’est pas du travail
  • Un troisième but existe sans doute, celui d’un désir caché que le salarié en tracances avant ou après ses vacances travaille durant ses vacances ne souhaitant pas avoir trop de travail durant ses tracances .

Ce désir de connexion permanente est à contre-courant avec la volonté du législateur de lutter contre les risques psychosociaux tel que le burn-out dû souvent à une connexion permanente et déraisonnable, connexion à son travail par téléphone, mail et aujourd’hui par visioconférence.

En effet en 2016, la loi a introduit dans le code du travail, le droit à la déconnexion.

Qu’est ce que ce droit à la déconnexion ? Quelles sont les obligations de l’employeur , les modalités de mise en œuvre de ce droit? Ce droit est-il sanctionné  ?

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