A croire qu'il suit nos élucubrations de "hurons" le Président.

Mon avis est que de toutes façons, les avocats ont bien tenté de manifester: on a encore les images des forces de l'ordre leur interdisant l'entrée des tribunaux d'où l'on souhaiterait les déloger...

Les taxis, ont plus de force de conviction, c'est paradoxal...

Peutt - être, après tout?...

Mais non!

Les parlementaires arbitreront sans doute ce fatras d'idées dans lesquelles vendre à perte n'est pas une position prédatrice "per se", par lesquelles polytechnique ou centrale vaut le doctorat en droit et pas le contraire, un huissier vaut un coiffeur, un divorce un autre divorce, un licenciement est un contentieux "récurent" etc...

La statistique ne veut rien dire.

A lire d'urgence:

Bâtonnier Paul-Albert IWEINS

Président du Conseil National des Barreaux

"Juges et taxis

Pour des raisons d'économie, le gouvernement voudrait déjudiciariser le « petit » contentieux, au risque d'aggraver les tensions sociales que régulent les magistrats.

Le juge coûte trop cher, supprimons le Juge !

Les avocats ont manifesté contre la déjudiciarisation du divorce par consentement mutuel, ils attendent une réponse.

Pour des raisons économiques, le gouvernement voulait aussi multiplier le nombre de taxis : le taxi coûte trop cher, augmentons le nombre de taxis !

Les taxis ont bloqué les entrées des villes et le projet les concernant a été retiré.

Faut-il donc bloquer les entrées des villes pour être entendus ?

Avant d'en arriver à ces solutions, les élections municipales sont une bonne occasion d'interpeller nos élus, de les interroger par écrit sur leurs intentions à l'égard des réformes annoncées.

Le lobbying, c'est l'affaire de chacun. A vos plumes (avant le 5 Mars) ! "