Mon confrère Gérard Sabater, avocat au barreau de Draguignan répondait au JCP sur la question de la sécurité et des atteintes aux données que peut induire l'utilisation du RPVA.

Je cite: "JCP G : Une question inquiète : celle de la confidentialité

et de la sécurité des transmissions, notamment au regard

du secret professionnel de l'avocat.

Quelles sont les garanties qu'offre le système ?

G. D. : La problématique de sécurité a été une préoccupation majeure de ces projets. Le fonctionnement

des échanges... La confidentialité des

échanges est garantie par le niveau d'habilitation des personnes se servant de cet outil de communication..."

C'est donc, comme nous l'avions souligné, chaque cabinet d'avocat qui non seulement va payer pour être le Béta testeur d'un service public, mais qui a vocation in fine a assumer la responsabilité des fuites d'informations, cracquages de clés etc...

La question la plus fondamentale est "Qui assure?", si les procédés utilisés sont "totalement inviolables", il ne sera pas difficile pour le CNB de faire inclure dans la police d'assurance des avocats, une protection contre le piratage des données informatiques?...

Lorsque cela sera, j'envisagerais, éventuellement de laisser la main à des tiers extérieurs à mon cabinet, pour entrer sur des machines connectées aux données personnelles de mes clients...