On accompagne la misère.

On serre les poings dans nos manteaux.

On se regarde, parole superflue, muette prière.

On s'enfonce, on se cache sous des bonnets bien chauds.

La faucheuse croise notre chemin,

Souvent,

On en veut aux hommes, au destin,

De ne pas écouter la voix du vent.

Humanité, probité, et quoi encore?

Des larmes sur un destin brisé;

Le coeur gros contre le mauvais sort.

Et ce cri qui veut sortir: Liberté!