On cherche un avocat pour défendre un homme présumé innocent, il en faut un... Il est là... l'homme est placé en examen sous contrôle judiciaire, il est incarcéré plus tard suite à l'appel du parquet, on le retrouve pendu.

Il y a deux ans c'était déjà un échec pour l'institution, un acte inexplicable: "C'était un condamné qui n'inspirait pas d'inquiétude"...

Voilà quoi! Une fatalité contre laquelle les millions d'euros dépensés pour mettre en place la carte judiciaire et fournir des écrans plasmas inutiles ne peuvent rien!

80 millions d'euros seraient peut être mieux utilisés à mettre des hommes là où il en faut, à recruter des magistrats, des greffiers (d'instruction aussi), à payer les "commis d'office qui font avec honneur le travail qu'il faut faire pour participer à l'oeuvre de justice?

Moderniser la prison?

Mettre des nanotechnologies, faciliter la gestion de plus d'hommes par moins d'hommes?

Les nouvelles technologies favorisent parfois les racourcis de la pensée: copy/paste, voilà le seul effort...

Non il n'y a pas que des flux à gérer, il faut laisser la LOLF aux gestionaires, chacun son métier!

Ecouter les surveillants pénitentiares, leurs syndicats, qui vivant dans des espaces surpeuplés et n'ont plus le temps d'écouter la détresse de l'homme...

Parfois, lorsque l'on plaide la misère, ce ne sont pas que des effets de manches.

Vendredi j'étais triste.

Combien faudra-t-il de morts pour que le ministère aille au bout de l'idée selon laquelle les personnes condamnées et a fortiori celles qui sont dans l'attente de leur procès sont des hommes qui sont confiés à une institution judiciaire qui leur doit aussi protection?