Le durcissement du droit en matière de traitement des mineurs fait courrier le risque de l'incarcération aux mineurs.

Ce risque est de plus en plus réel.

A lire le ministère de la justice, la réponse pénale "se diversifie" et "Les décisions pénales des juridictions sont mises en œouvre par les services relevant de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ), qui a prioritairement recentré son intervention sur les seuls mineurs délinquants."

Attention, entre le signalement, et la décision de justice, il y a encore là tout un pan qui échappe aux familles et à leurs conseils...

L'argument est de dire qu'il n'y a pas assez d'avocats pour intervenir dans toutes les procédures dirigées par des enquêteurs dix fois plus nombreux...

Soit, mais punir sans surveiller, sans éduquer, sans prendre en compte les deux aspects de l'ordonnance de 1945, c'est aussi aussi de mon point de vue trahir l'esprit des vainqueurs du dernier conflit mondial qui souhaitaient en finir avec les chantiers de jeunesse et les maisons de redressement.

Les jeunes sont fragiles et la proie de nombreux dangers.

Alors, pour les jeunes, l'escogriffe que l'on croise sur le chemin et qui offre un avenir autour du monde pourrait bien être le renard...