Le salarié avait été licencié pour "insuffisance professionnelle".
Devant le Conseil de prud'hommes, son licenciement avait été jugé sans cause réelle et sérieuse.
Mais la Cour d'appel avait jugé le licenciement justifié :
"Pour dire le licenciement fondé sur une cause réelle et sérieuse, l'arrêt retient qu'il ressort des pièces versées par l'employeur une insuffisance professionnelle du salarié qui malgré des mises en garde n'a pas atteint ses objectifs quantitatifs et n'a pas fourni, dans le cadre de son travail, la prestation attendue et n'est pas parvenu à remplir ses fonctions de manière satisfaisante."
Cependant, la Cour de cassation casse l'arrêt de la Cour d'appel et donne gain de cause au salarié :
"l'employeur ne prouvait pas avoir procédé à des formations ou autres tutorats pour aider le salarié dans la bonne continuation de la marche des affaires et qu'il n'apparaissait aucun plan de retour à la performance ni d'accompagnement".
Cour de cassation, Chambre sociale, 9 juillet 2025, 24-16.405, Inédit
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