Le Conseil constitutionnel vient de valider l’article 30-3 du Code civil, qui organise la perte de la nationalité française par désuétude. Lorsqu’un individu et ses ascendants n’ont pas eu la possession d’état de Français depuis plus de cinquante ans à l’étranger, il ne peut plus se prévaloir de sa nationalité d’origine. Aucune décision de justice n’est nécessaire : la perte est automatique. Le juge conserve toutefois l’obligation de vérifier que cette perte ne conduit pas à rendre la personne apatride. Quant aux enfants mineurs, ils restent protégés si la règle n’a pas été opposée à leurs ascendants au préalable. Une décision qui rappelle que la nationalité française suppose un lien réel et maintenu avec la communauté nationale.
Compétences : Droit immobilier, Droit du travail, Droit de la famille, des personnes et de leur patrimoine, Droit des étrangers et de la nationalité, Droit international et de l'Union européenne, Réparation du préjudice corporel
Barreau : Lyon
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