Alors que Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog sont empêtrés dans l’affaire Paul Bismuth, la Cour européenne des droits de l’homme vient de rejeter le recours de Jean-Pierre Versini-Campinchi dans une affaire assez proche : la Cour a conclu le 16 juin à la non-violation du droit au respect de la vie privée et de la correspondance. Elle a jugé que la retranscription de conversations téléphoniques avec un avocat interceptées dans le cadre d'écoutes judiciaires « est possible lorsqu’il est établi que le contenu d’une conversation ainsi surprise est de nature à faire présumer la participation de l’avocat lui-même à des faits constitutifs d’une infraction ».
Autrement dit, ni le secret des correspondances ni le secret professionnel ne peuvent être opposés au juge par un avocat qui serait pris au téléphone en train de commettre un délit. Ci dessous le lien pour lire l'arrêt
http://hudoc.echr.coe.int/eng?i=001-163612
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