Les crises ne font malheureusement pas l'objet de la même attention. Certaines, combattues à coup de milliards sont forcément passagères alors que d'autres, dans l'indifférence quasi générale, sont endémiques. Dans sa dernière édition, le quotidien Le Monde le relève à juste titre :

"A Paris, note le quotidien, mais à des années-lumière de la place de la Bourse, des hommes attendent un repas chaud devant l'entrée de la Mie de pain, un refuge de SDF. La crise, ils la vivent depuis des années. L'écroulement des marchés financiers, ils n'en ont cure, le disent avec des mots difficiles à reproduire ici. Eux, il y a bien longtemps qu'ils n'ont plus rien à perdre : leur avoir tient dans le sac qui pend au bout du bras."

"Les associations qui les accueillent s'interrogent de retombées éventuelles sur les dons qui les font vivre ..."

A lire dans Le Monde