Faut-il avoir peur des opérateurs de messagerie "push"?

Après la dernière panne mondiale de Blackberry, lqui s'est déroulée en cascades de trois jours de black-out total, la question paraît légitime. Peut-on avoir autant confiance dans un opérateur de messageries type "push" que dans un opérateur de messagerie habituel?

http://www.pcinpact.com/actu/news/66298-rim-blackberry-panne-messagerie-emea.htm

Dans une dépêche AFP RIM a indiqué que la panne provenait d'un commutateur de coeur du réseau. Et que la redirection du trafic ne s'est pas faite comme prévue, générant des embouteillages sur le réseau, jusqu'à entraîner le black-out.

Si l'on regarde l'historique des pannes de RIM, on s'apperçoit qu'un premier incident de grande ampleur était intervenu en 2005, lorsqu'un serveur RIM dédié à la BBC a tout simplement mélangé des morceaux de messages, les adressant aux mauvais destinataires. Voir notamment : http://www.zdnet.fr/actualites/un-bug-de-blackberry-provoque-un-mauvais-aiguillage-des-messages-a-la-bbc-39282459.htm

Le black-out de cette semaine pourrait être la conséquence d'une panne identique, qui aurait été détectée en amont et entraîné le blocage des données.

Preuve que les messages qui transitent dans les services de push ne sont pas autant en sécurité qu'ils pourraient l'être dans un serveur de messagerie traditionnel.

La confiance aveugle mise dans les services de messagerie "push" au nom de la fashion-attitude est-elle bien de mise? A l'heure où d'autres marques intègrent leurs services push (Nokia, Apple), faut-il craindre un mélange mondial des données?

Sans se laisser aller à la paranoïa, je constate néanmoins que les serveurs de mail habituels n'ont jamais eu ce type de problème.

Sécurité? Fashion? A vous de choisir.

Ariel