Un salarié d’origine étrangère rentre dans son pays d’origine pour une durée d’un mois de congé payé. Lors de son retour en mars 2020 il est impossible de rentrer en France. Il reste donc dans son pays d'origine sans reprendre son emploi pendant plusieurs mois.

 

A son retour, il apprend avoir été licencié pour abandon de poste. Le licenciement est contesté aux prud’hommes où il obtient gain de cause.

 

En effet, le conseil des prud’hommes rappelle qu’en cas d’absence du salaire il faut pour apprécier le degré de gravité de la faute prendre en compte le contexte et caractériser la perturbation que suscite l’absence du salarié sur le bon fonctionnement du service.

 

Le conseil des prud’hommes constatant que le salarié n’avait effectivement pas pu rentrer en France pour reprendre son poste et en avait prévenu son employeur juge sans cause réelle ni sérieuse son licenciement.

 

Décision définitive obtenue par le Cabinet en première instance.