Le scraping, c’est pas légal ! Faux, MAIS.

Le scraping désigne l’aspiration des données d’un site web afin de les réutiliser pour un autre objectif.

Exemple : Google scrappe les données de vos sites web pour les indexer sur ses moteurs de recherche.

Là où ça se corse c’est lorsque le scraping vise des données personnelles (nom, email, téléphone, identifiant de réseau social, fonction, etc.), par exemple lorsque des commerciaux viennent aspirer les bases de données de Linkedin pour se constituer une base de prospects plus ou moins qualifiés.

Si vous en doutiez, sachez que l’aspiration de données sur un réseau social ou autre site est soumis au respect de la réglementation. Donc le scraping ne peut pas se faire n’importe comment, que ce soit au niveau du respect de la concurrence, de conditions contractuelles ou de droits de propriété intellectuelle.

Pour ne pas faire n’importe quoi au niveau données personnelles quand vous scrappez, ou quand vous réutilisez des données scrappées :

  • vérifiez ce que prévoient les conditions générales du site sur lequel vous avez l’intention de faire du scraping : est-ce autorisé ou pas ?
  • ne scrappez pas les données confidentielles ou non publiques (comme les adresses email perso ou numéro de téléphone qui sont en mode « privé » sur un profil, ou les données accessibles uniquement en se connectant via un compte utilisateur). Si vous en avez, ne les utilisez pas (et accessoirement changez d’outil…).
  • informez les personnes : vous leur envoyez un email dans le mois suivant le scraping, en leur expliquant la source des données (« on a obtenu vos données via Linkedin, via des outils d’enrichissement de bases de données »), et vous les informez de leurs droits (accès, rectification, opposition, etc.).

Je vous assure que cet email met les prospects dans de bonnes dispositions à votre égard, et en plus cela vous permet de qualifier encore plus votre base, et surtout de vous épargner des cheveux blancs en cas de contrôle.