Soit 764 décès à la suite d’un accident du travail en 2024.
Triste record battu dans le secteur privé (hors salariés du secteur agricole, de la fonction publique et des indépendants n’ayant pas souscrit à une assurance volontaire), du jamais vu depuis 2018.
Qui est le plus touché ?
La sinistralité touche surtout les jeunes de moins de 25 ans dans leur première année de travail (59 %).
Quels types de décès ?
La plupart ont une origine professionnelle (chutes ou manutention) et 13 % sont le fait d’accidents routiers.
Les malaises représentent 58 % de l'ensemble.
Quels secteurs d’activité sont les plus concernés ?
Le secteur des transports et de l’énergie (23 %), en hausse de + 13,4 %
Le secteur du BTP (19 %), en baisse de – 2 %
Le travail temporaire, l’action sociale, la santé et le nettoyage (18 %), en hausse de + 5,3 %
Quelle prévention ?
Un nouveau plan « santé au travail » pour la période 2026-2030 doit être présenté aux partenaires sociaux au premier trimestre 2026. Les principales mesures concernent le renforcement de la formation à la prévention pour les primo-accédants et l’impossibilité pour un employeur condamné pour faute inexcusable d’accueillir un apprenti post-condamnation.
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