La transaction ne doit pas avoir pour objet de régler un différend relatif à la rupture du contrat de travail. 

Elle peut seulement  porter sur un litige en lien avec l'exécution du contrat (ex :paiement d'une prime, heures supplémentaires, etc...).

Ainsi, la transaction ne peut empêcher le salarié de contester en justice la validité de la rupture conventnionnelle pour vice de fond notamment.

En cas de non-respect des conditions de validité d'une transaction, celle-ci est nulle et le salarié est alors fondé à demander au juge l'annualtion de la rupture conventionnelle pour vice du consentement.. Il devra alors retituer l'indemnité transactionnelle.

Voir en ce sens, Cass. soc. 26 mars 2014 n° 12-21136.