La crise sanitaire sans précédent que nous traversons a mis en exergue les difficultés de l’organisation hospitalière et plus particulièrement l’épuisement des équipes médicales et paramédicales ainsi que l’encombrement des lits dans les services de réanimation. 
 
C’est sans doute la raison pour laquelle les médias télévisuels dans leurs ensembles et dans un souci légitime d’information ont filmé abondamment à l’intérieur des Hôpitaux (service d’urgence et de réanimation et ephad). 
 
Cette situation pose inévitablement la question de la protection de l’image des patients ainsi que du respect du secret professionnel par les soignants. 
 
Différents textes permettent d’assurer la protection de l’image du patient à l’intérieur de l’enceinte d’un établissement de santé public. 
 
En effet, non seulement l’article 9 du code civil mais surtout l’article 226-13 du code pénal, permettent à la personne hospitalisée une protection contre l’atteinte de son droit à l’image.  
 
 De surcroît, les fonctionnaires sont astreints de part leur statut, au respect de certaines obligations : le principe de confidentialité et de secret professionnel.  
 
  Cette atteinte au droit à l’image est d’autant plus importante, que dans les établissements psychiatriques (Centre hospitaliers spécialisés), la représentation que les patients ont de leur propre image corporelle est souvent altérée.  
 
 Ainsi, l’équipe médicale doit faire preuve d’une particulière vigilance, lorsqu’il s’agit de reproduire l’image de la personne hospitalisée.