Depuis lundi 20 juillet 2020, le masque est obligatoire dans les lieux reçevant du public (clientèle/usagers essentiellement) clos ce qui comprend principalement, les établissements recevant du public, ainsi que les magasins et centres commerciaux, les marchés couverts, et les administrations et banques.
Lorsque l'entreprise ou l'administration ne reçoit pas de public, le gouvernement indique que leur fonctionnement interne relève du droit du travail et plus particulièrement des règles en matière de santé au travail, et renvoie aussi au protocole national de déconfinement pour les entreprises, et déclare que celui-ci encourage le télétravail et impose un respect strict des mesures d’hygiène et de la distanciation physique" et que "lorsque celle-ci ne peut être respectée, le port du masque grand public est d’ores et déjà obligatoire".
Le protocole précise que le port du masque grand public conforme (préconisations Afnor) et correctement porté par le salarié est obligatoire dès lors que la distanciation d’un mètre avec d’autres salariés, avec un / des client(s) ou avec toute autre personne intervenant sur le lieu de travail n’est pas effective ou est susceptible de ne plus l’être.
Ainsi, selon ce protocole :
- La présence de plusieurs salariés dans un véhicule est possible à la condition du port du masque par chacun (grand public ou médical pour les personnes à risque de forme grave) et de l’hygiène des mains ; les mêmes règles que celles appliquées dans les taxis ou pour le covoiturage sont applicables ;
- Un salarié porte un masque lorsqu’il est amené à être en contact à moins d’un mètre d’un groupe social constitué librement de personnes qui ne portent pas de masque.
Le port du masque en interne, et finalement entre collègues, n’est donc à ce jour pas systématique et dépend surtout du respect des autres mesures barrières comme le souligne l’INRS : "Conformément aux principes généraux de prévention, les mesures organisationnelles et collectives sont à privilégier. La distanciation physique est la mesure de prévention prioritaire. Toutefois, lorsque l’évaluation du risque montre qu’il est impossible de mettre efficacement en œuvre cette distanciation sociale (coactivité, proximité nécessaire… ou milieu ambiant à risque élevé de contamination en milieu de soin par exemple), l’usage de masques de protection pourra être décidé. L’employeur fournira un masque adapté au risque de contamination généré par l’ambiance de travail."
Compte tenu de l’obligation de sécurité pesant tant sur le salarié que sur l’employeur, certains plaident pour un port de masque généralisé en lieux clos afin d'éviter le moindre risque de contamination.
La situation n’est pas des plus évidentes, pour des questions organisationnelles, économiques mais également pratiques, aussi pour en savoir plus :
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