"... La perte d'une chance présente un caractère direct et certain, chaque fois qu'est constatée la disparition d'une éventualité favorable..."

En effet, en matière de responsabilité médicale les assureurs des médecins invoquent souvent une pathologie préexistante, à la faute médicale qui est reprochée.

Désormais l'erreur de diagnostic, ou les soins inappropriés sont considérés comme des fautes qui enlèvent à la victime, la perte d'une chance de guérison, indépendamment de la pathologie préexistante à la faute.

(1ere civ 14 oct 2010 n°09-69195)