Les experts, en matière de construction, par mesure d'économie pour les assurances, préconisent souvent des mesures de réparation moins coûteuses.

A titre d'exemple, un vice affectait le carrelage du sol. La solution technique de réparation consistait à démolir l'ancien carrelage, retirer la chape, et reconstruire une nouvelle chape afin de poser le nouveau carrelage.

L'expert, cependant a proposé "une solution plus douce "qui serait moins coûteuse, et qui consisterait à juste coller un nouveau carrelage sur l'ancien.

Le maître d'ouvrage a opiné que le sol refait serait de 2 cm plus haut que celui des autre pièces, mais les juges du fond on cru bon valider cette solution technique.

La troisième chambre civile de la Cour de Cassation a rappelé aux juges du fond, qu'en vertu du principe de réparation intégrale, l'immeuble affecté de vice doit être remis dans l'état d'un ouvrage du sans vices de construction.

(3eme civ 27 mars 2012, n°11-11.788)