La mesure avait suscité beaucoup d'interrogation. Elle a été reportée sine die.

À l'occasion de la présentation du bilan de l'accidentalité routière en 2012, le ministre de l'Intérieur a annoncé qu'il n'envisageait pas le maintien du dispositif de l'éthylotest obligatoire compte tenu notamment du calendrier (la sanction du défaut de présentation devait entrer en vigueur le 1er mars prochain) et des problèmes de fiabilité affectant certains éthylotests. Le ministre attend également les conclusions du Conseil national de la sécurité routière (CNSR) concernant la pertinence du dispositif mis en place. Elles devraient intervenir aux alentours du 13 février prochain. Le Gouvernement prendra ensuite sa décision.

Rappelons que depuis le 1er juillet 2012, tout conducteur était tenu de posséder un éthylotest non usagé, disponible immédiatement . À défaut, le conducteur est passible d'une contravention de première classe. L'entrée en vigueur de la sanction avait initialement été arrêtée au 1er novembre 2012. Elle a ensuite été reportée au 1er mars 2013, en raison notamment de "difficultés d'approvisionnement recensées dans certaines régions" et afin de permettre aux automobilistes de s'équiper "dans de bonnes conditions et à un juste prix".

(Min. Intérieur, 24 janv. 2013, Conf. de presse, bilan annuel des accidents de la route)