Une prestation compensatoire peut être versée à l'un des ex-époux, en cas de différence de niveau de vie, liée à la rupture du mariage. Celle-ci peut être ordonnée par le juge, sans considération de l'imputation des torts.

Elle est évaluée forfaitairement au moment du divorce, et est fixée en fonction des besoins de l'époux créancier, et des ressources de l'époux débiteur.

Le principe est que la prestation compensatoire, doit être versée en capital. Elle peut même être fixée par le juge, sous forme mixte : capital - rente.

Dans une espèce, où le montant du capital réclamé par l'épouse était important, les époux étant d'un âge mur (70 ans), le juge a fait appel à l'équité, et a fait droit à la demande du mari, de verser la prestation sous forme de rente viagère.

La Cour de Cassation a censuré cette décision, en rappelant, que la prestation compensatoire ne peut être allouée sous forme de rente viagère, qu'à la demande de son créancier. (1ère Civ. 23 octobre 2013, n° 12-17-492).