La Jurisprudence considère, de manière constante, que des propos filmés à l’insu de son auteur, ne peuvent servir de base à une poursuite pour diffamation.

    Un directeur de clinique, a tenu des propos diffamatoires envers un médecin de la clinique, au téléphone, avec une employée de la clinique, qui est par ailleurs, et de manière notoire, le correspondant du journal local.

    Pour tenter d’échapper à la condamnation, le directeur de la clinique a prétendu que ses propos n’étaient pas publics, et qu’ils n’avaient pas vocation à être publiés.

    Cependant la Chambre Criminelle a approuvé les juges du fond d’avoir retenu que les propos tenus à un journaliste, ont vocation à être rendu public (Cass. Crim. 17 mars 2015 n° 13-85768).