Suite au rapt et à la torture d’Ilan Halimi, le magazine CHOC, a publié une photo de la victime, tuméfiée et humiliée par ses ravisseurs.

    La justice française, saisie par la mère et les sœurs de la victime, a interdit la publication de la photo adressée par les ravisseurs, et a imposé d’apposer un bandeau sur les images d’Ilan Halimi.
    Le magazine a saisi la Cour Européenne, qui, par arrêt en date du 25 février 2016, a jugé que la liberté d’expression, devait céder le pas à la protection de la vie privée des proches du défunt (CADH 25 février 2016 – n° 4683/11).