On est parfois surpris par l’audace des plaideurs. Un locataire a tapissé les murs de son appartement, d’une grande quantité de stickers.

    A son départ, il refuse de remettre les lieux en état, au motif que les stickers sont de simples aménagements décoratifs ; que le locataire a le droit d’aménager, à sa guise, l’appartement loué, même si ses goûts sont différents de ceux du bailleur.

    La Cour d’Appel de Riom a dû le rappeler à la raison (CA Riom, 10 novembre 2017, RG 15/02763) ;

     - Le preneur est tenu de rendre l’appartement dans le même état qu’il l’a reçu ;

     - La nature, le nombre et la taille des stickers, constituent une modification de la chose louée, en imposant une décoration particulière, qui nuit à l’usage normal de l’appartement, conformément à sa destination.