Un prévenu poursuivi pour dénonciation calomnieuse, pour avoir dénoncé au Pôle Emploi, une prétendue fraude sociale, en communiquant des informations que lui avaient transmis un salarié d’une entreprise et un employé d’un cabinet d’expertise comptable.

  Le prévenu a soutenu qu’il croyait ces informations vraies, et a agi par intention de nuire au plaignant.

  La Cour de Cassation approuve la décision de relaxe des juges du fond, au motif que la mauvaise foi du dénonciateur, ne peut se déduire de la seule volonté de nuire, car en l’espèce, le prévenu croyait en la sincérité des informations qui lui avaient été communiquées. (Cass Crim 28 juin 2017 N°16-83297).