Monsieur Jacques G. a été embauché par la société ZENECA PHARMA devenue ASTRAZENECA REIMS en qualité de responsable de services techniques statut cadre à compter du 7 décembre 1998.

            Par la suite, le poste a évolué et, en dernier lieu, le salarié occupait le poste de responsable du département logistique FRANCE-FRANCE EXPORT-BENELUX-GRECE.

            Il a été licencié pour violation de la clause de confidentialité.

             La Cour d’Appel de REIMS, a infirmé le jugement du Conseil de Prud’homme, en   jugeant  que constitue  une faute grave , le non-respect des règles de confidentialité;qu'en l'espéce plusieurs salariés, dont l'assistante du salarié, attestent qu'il les a laissés accéder à des informations qu'il savait devoir rester confidentielles et a tenté de les instrumentaliser pour aboutir à une divulgation de l'information et susciter un mouvement social de résistance au projet confidentiel.

            En conséquence, la Cour a retenu que ce manquement est suffisamment grave en ce qu'il a empêché l'employeur de maîtriser la gestion de la crise sociale qui n'allait pas manquer de découler de la révélation du projet litigieux ,qui justifie, par conséquent que l'employeur mette immédiatement fin au contrat de travail. (C.A., Reims, Ch. Soc. 4 Décembre 2019 N° 18/01256.)