Les arnaques au photovoltaïques sont devenues coutumières depuis 2010...

Les sociétés éco-délinquantes ne tarissent pas de subterfuges pour tromper les consommateurs et leur faire croire qu'elles sont sérieuses, professionnelles, et en veulent pour preuve des certifications (en particulier le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), qui n'est malheureusement pas toujours un témoignage de qualité), etc.

Les publicités sur les réseaux sociaux sont nombreuses : certaines vantent des panneaux gratuits, tandis que d'autres font l'éloge de sociétés qui auraient des solutions miracles pour permettre aux consommateurs de réduire leurs factures d'énergie et l'empreinte carbone.

Quelques rares sociétés éco-délinquantes utilisent le publireportage ou le publirédactionnel sur les sites internets de chaînes télévisées et/ou de médias.

Le procédé est très astucieux.

En effet, le publireportage n'est pas une information, mais de la publicité payante.

Si l'on ne prête pas attention, on pourrait croire que l'article publié à propos de la société éco-délinquante, serait objectif et que les innombrables qualités indiquées dans l'article seraient réelles.

Autrement dit, le publireportage a la capacité de faire croire que l'article prônant les mérites d'une société (éco-délinquante) aurait été écrit par un journaliste travaillant pour le média hébergeur.

MAIS IL N'EN EST RIEN !

En effet, l'article est simplement une publicité payée et écrit par la société éco-délinquante : elle vante seule ses compétences professionnelles irréprochables.

C'est très astucieux, car trompeur si on ne prête pas attention.

Le consomamteur profane croira qu'une société (pourtant éco-délinquante) est sérieuse, car des sites internets renommés auront publié des articles la concernant.

Mais il ne faut pas se méprendre : il s'agit d'une publicité et les éloges se dégageant de l'article émanent simplement de la société, rien d'autre.




Aussi, les consommateurs devront être très attentifs avant de signer un bon de commande et ne pas croire ce qu'ils liront, car cela pourrait les conduire à :

  • signer un bon de commande qui les engagera 
  • signer un contrat de crédit avec un fort taux d'intérêts qui les engagera entre 12 et 15 ans
  • essuyer des déconvenues avec la société, car ils réaliseront que leur installation photovoltaïque n'est pas rentable, le SAV du vendeur est inexistant
  • jamais le prix de l'installation ne sera amorti



Mais que les consommateurs se rassurent, il y a toujours des solutions amiables et judiciaires pour annuler les ventes.




Me Grégory ROULAND - avocat au Barreau de PARIS

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