En 2013, X a acheté à une galerie lyonnaise une toile de Wang Yan Cheng pour 85.000 €.
Peu de temps après, X a découvert que cette œuvre avait été ravalée quelques mois plus tôt lors d’une vente organisée par Christie’s à Hong Kong.
X a alors assigné la galerie en dommages-intérêts, au motif que celle-ci aurait dû l’informer du ravalement et lui proposer la toile avec une décote de 30%.
Le 20 octobre 2020, la CA Lyon a confirmé le jugement du TGI Lyon ayant débouté X de ses demandes, en se fondant sur les éléments suivants :
Pour rejeter l’existence d’une faute :
- X est un collectionneur averti qui aurait pu s’enquérir avant son achat des ventes aux enchères où le tableau avait été proposé
- X n’a pas interrogé la galerie au sujet de la provenance ni de la biographie de l’œuvre
- ce n’est pas la galerie qui a tenté de vendre la toile chez Christie’s
- il n’est pas démontré que la galerie était informée du retrait de la vente à Hong Kong
Pour rejeter l’existence d’un préjudice :
- la cote des artistes sur le marché de l’art fluctue
- la galerie a proposé à X de lui racheter l’œuvre au prix de vente, ce qu’il a refusé
Environ ⅓ des lots mis aux enchères restent invendus : attention aux litiges!
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