Plusieurs députés s’inquiètent de la vente sur Internet de plaques mémorielles issues de vols sur des tombes en déshérence de Morts pour la France.

Ils ont interrogé la ministre des anciens combattants et celle de la culture au sujet de ces plaques à haute valeur symbolique et présentant un intérêt historique voire esthétique.

Selon eux, le statut de biens culturels permettrait à ces plaques de bénéficier d’un régime de protection renforcé, serait une circonstance aggravante des vols et conduirait à la compétence de l'OCBC.

Dans une réponse publiée au JO du 13 avril 2021, c’est la ministre des anciens combattants qui s’est prononcée.

Rappelant que la qualité de bien culturel provient soit du caractère exceptionnel d’un bien soit de sa très grande représentativité, elle estime que le grand nombre de plaques funéraires et leur production en série ne militent pas pour une protection particulière.

"La seule dimension mémorielle [...] ne constitue pas un critère suffisant pour les qualifier de bien[s] culturel[s]."

Dommage que Brancusi ne se fût pas lancé dans les plaques funéraires, la réponse eût certainement été tout autre !