En 2006, X a participé à une vente aux enchères organisée par une SVV assistée de Y, expert internationalement reconnu du monde partho-sassanide.

X a acquis une tête féminine datée du IIIe siècle pour 370.000 € hors frais.

Ayant eu des doutes quant à l’authenticité de l’objet, X a fait procéder à une analyse scientifique.

Résultat : les caractéristiques du bronze sont incompatibles avec son origine et ancienneté supposées.

Une expertise judiciaire a été ordonnée, qui a également conclu à l’inauthenticité de la statuette.

X a alors sollicité l’annulation de la vente pour erreur sur les qualités substantielles de l’œuvre.

Le 31 mars 2021, la CA Paris a débouté X au motif qu’il ne rapportait pas la preuve de doutes réels et sérieux sur l'authenticité, malgré le rapport d'expertise favorable.

Y est en effet parvenu à anéantir tant l’analyse technique que l’analyse stylistique menées par l’expert judiciaire :

  • l’analyse au plomb 210 est une méthode dont la pertinence des résultats n'est pas scientifiquement reconnue
  • l'œuvre litigieuse se rapproche d'œuvres connues, ce qui exclut toute incohérence stylistique


Ne jamais s'avouer vaincu face à un rapport d'expertise judiciaire défavorable !